La transition à la majorité concerne tous les jeunes de Genève. Certain·es passent bien cette étape et parviennent à faire face aux réalités de la vie d’adulte en étant accompagné·es et soutenu·es par leurs familles et leurs proches. En revanche pour d’autres jeunes, ce moment est plus difficile et complexe. Elles et ils sont régulièrement confronté·es à des problématiques d’insertion, de santé, de logement et/ou de surendettement.
Pour les jeunes qui résident en institution, cette étape marque la fin des prestations sociales et de la protection accordée aux enfants. A ce moment, nombre d’entre elles et eux sont orienté·es vers des dispositifs socio-éducatifs pour jeunes adultes. Pour elles et eux, la majorité impose un changement dans les suivis et les prises en charge entre les institutions, qu’elles soient du social, du logement, de la santé ou de la justice. Depuis plusieurs années, des professionnel·les issu·es de différents domaines qui côtoient les jeunes constatent que le dispositif institutionnel est limité, parfois limitant, et qu’il offre que très rarement un suivi continu.
En partant de ces constats, la soirée du 16 avril a débuté par des témoignages de jeunes et a été suivie d’une table ronde qui a porté sur l’expérimentation de l’autonomie. La journée du 17 avril s’est adressée aux professionnel·les tout en étant ouverte au public. Elle a donné à voir différents aspects de la problématique et rendu visibles les pratiques innovantes développées dans d’autres cantons.
Retrouvez à ce propos le communiqué de presse de l’OPEJF.
